Death Breath Orchestra

Création 2021

Nouveau Théâtre de Montreuil, CDN

 

Durée : 1h

Tout public

Le texte est lauréat 2020 de l’aide à la création ARTCENA dans la catégorie Dramaturgies Plurielles.

 

Production déléguée Nouveau Théâtre de Montreuil – Centre dramatique national

Coproduction  La Compagnie S’appelle Reviens, Théâtre Jean Arp-Clamart

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et le soutien de la Région Ile-de-France et de la SPEDIDAM.

 

Écriture et mise en scène : Alice Laloy

Avec : Fanny Meteier (Tuba), Tom Caudelle (Euphonium), Hanno Baumfelder (Trombonne), Jerome Fouquet (Trompette), Augustin Condat & Abel Huré en alternance (Cor)

Composition sonore et musicale : Eric Recordier

Collaboration dramaturgie : Emmanuelle Destremau

Scénographie : Jane Joyet, assistée en stage de Lyse Bellon

Création Lumière : Jean-Yves Courcoux

Costumes : Louise Digard, Anne Yarmola, assistées en stage de Cécile Gormond et Gaspard Swynghdauw

Mannequins et marionnettes : Carole Allemand, Julia Diehl, Laurent Huet, Einat Landais & Alexandra Leseur-Lecocq

Orgue pneumatique : Benjamin Hautin & Benjamin Vedrenne
Accessoires : Sarah Dureuil, Benjamin Hautin, Alice Laloy & Xavier Tiret

Régie Générale et régie lumière : Julienne Rochereau en alternance avec Alexandre Vincent

Régie plateau : Benjamin Hautin & Jean-Baptiste Velde

Régie son : Arthur Legouhy

Construction du décor : Les Ateliers Décors

 

Une tribu de musiciens subsiste dans une atmosphère suffocante et fait théâtre du souffle même. Cette pièce sans paroles s’écrit au croisement du théâtre d’objets – machines – marionnettes et du théâtre musical.

Dans un monde irrespirable où sévit une tempête permanente, un groupe de quatre individus de tous âges se réfugie dans ce qui reste d’un studio d’enregistrement.

Ils sont accompagnés de leurs doublons inanimés : corps et visages à leur image.

Dans cet espace reclus, ils se livrent à des expériences tentant de réanimer leurs statues de silence et de marbre. Ils leurs apprennent à respirer, ils se prennent au jeu, ils les imitent, ils s’en inspirent et se font à leur tour aspirer.  Les pantins s’animent tandis que les musiciens s’hybrident mi-homme mi-instrument de musique.  Leurs expériences composent un dernier concert qu’ils achèveront en pleine tempête tentant une dernière fois de ré-enchanter un monde déchu et cherchant une issue aérienne pour leurs corps immobiles.

Les halètements et le souffle continu, les bouffées d’air et les soupirs constituent un langage et la matière d’une musique en devenir. Les acteurs-musiciens dialoguent avec des souffleries, des éléments gonflables, des effigies humaines et les compositions pour cuivres écrit pour un quintette : tuba, trombone, Euphonium, trompette, cor.

Cet Orchestre du dernier soupir donne à percevoir la respiration comme une aventure vitale, une révolte ultime contre l’anéantissement.