« Comme elle ne peut raisonnablement pas donner vie à un morceau de bois, l’artiste décide d’inverser le processus. Les spectateurs assistent, en direct, à une métamorphose qui fait un peu froid dans le dos. Allongés sur des établis, les enfants sont transformés en pantins inertes, qui se réaniment d’eux-mêmes et se réapproprient leurs corps par la danse. Marionnettes vivantes ? Enfants morts ? « Pinocchio(s) live » cristallise toute l’ambiguïté de cet art exigeant. Tant et si bien qu’à la fin, on ne sait plus qui tire les ficelles. »
Article de Emeline Collet pour Le Parisien, mai 2019