Pinocchio (live) ou la danse des enfants-pantins

« la Biennale Internationale des Arts de la Marionnette, portée par le Mouffetard – Théâtre de la marionnette à Paris, a invité Alice Laloy et sa Cie S’Appelle Reviens à présenter pour la première fois la performance Pinocchio (live). La proposition est absolument réussie, et construit, malgré tout, une attente qui se résout dans un final magnifique. Beau, intelligent, fascinant : bienvenue à la frontière trouble où l’enfant et le pantin se confondent ! »

Un article de Mathieu Dochtermann pour Toute la Culture, mai 2019

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Pinocchio (live) : Rituel pour des métamorphoses

« Pinocchio (live) s’inscrit dans la continuité de cette recherche sur la vie cachée de la marionnette. (…) Comme l’exposition [Pinocchio(s)], elle ancre ainsi la fiction dans la vie. Dans une quotidienneté qui participe d’une sorte de réalisme magique. D’une étrangeté d’autant plus perturbante qu’elle est basée sur un rejet de toute illusion de réel. Car davantage que le récit pour enfants dont elle reprend le titre, c’est son propre processus de création qu’Alice Laloy donne à voir dans Pinocchio (live). À travers un rituel qui prend à rebours le cycle de vie et de mort habituel de la marionnette. »

article par Anaïs Heluin pour Scèneweb, mai 2019

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Les marionnettes, ce n’est pas que pour les enfants !

« Comme elle ne peut raisonnablement pas donner vie à un morceau de bois, l’artiste décide d’inverser le processus. Les spectateurs assistent, en direct, à une métamorphose qui fait un peu froid dans le dos. Allongés sur des établis, les enfants sont transformés en pantins inertes, qui se réaniment d’eux-mêmes et se réapproprient leurs corps par la danse. Marionnettes vivantes ? Enfants morts ? « Pinocchio(s) live » cristallise toute l’ambiguïté de cet art exigeant. Tant et si bien qu’à la fin, on ne sait plus qui tire les ficelles. »

Article de Emeline Collet pour Le Parisien, mai 2019

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Tout est transformation, métamorphose, visuelle et sonore.

« Alice Laloy cherche un langage. Elle écrit par la mise en scène.
Sa démarche se nourrit d’un dialogue entre une logique concrète et pratique qu’elle entretient en « bricolant », et une logique mentale de « rêverie » évoluant par associations libres. Son théâtre est peuplé d’images. Avec les interprètes et les matières qu’elle réunit, elle essaie de rendre ces sensations visuelles tangibles selon une logique qui appartient au monde qu’elle orchestre. Dans son travail, tout est transformation, métamorphose, visuelle et sonore.  »

L’Œil de la photographie, avril 2019

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